 Concert excellentissime |
Note globale
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 Le public qui plante le dernier morceau |
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Editeur
: BMG Funhouse
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Durée
totale : 2 h 24
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Image
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Du faux 16/9 zoomable dans perte. Concert très bien filmé (normal), mais avec un effet de flou un peu idiot. |
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Un DD 5.1 qui met bien dans l'ambiance, et en prime un Hoshino enfin audible. |
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Comme d'hab' une sélection qui ratisse tous les albums, mis à part One Life One Death à l'absence inexplicable vu le concept du concert. En sus, Jupiter en hommage au premier Climax. |
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Pas de livret avec anecdotes cette fois, mais toujours le live en CD pour la version collector, ainsi que des screeners sympas. Et toujours un gros et beau boitier complémentaire du Climax 92.. |
| 1992-2004, douze années se sont écoulées, mais Buck-Tick est toujours là, impérial, et sept albums de plus au compteur. Le groupe a changé, leur musique aussi - et à quel point -, les membres ont vieilli, les modes se sont succédées, des courants musicaux entiers se sont effondrés, X-Japan a disparu, Luna Sea a tiré sa révérence, Dir En Grey a explosé (dans tous les sens du terme), mais Buck-Tick est toujours là, increvable. |
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Alors, en cette année 2004, BT a de nouveau invité ses fans à se ré-jouir ensemble. Pour célébrer quoi ? Bonne question ! Pour clore un nouveau chapître de l'histoire du groupe, comme le premier Climax avait clôt les années new-wave ? Pas vraiment, leurs albums depuis 1993 changeant de monde à chaque fois. Pour fêter des retrouvailles après une année de projets solos ? Pourquoi pas, mais dans ce cas-là il aurait dû y avoir un Climax Together en 2001. Juste pour le plaisir alors, le nôtre et le leur ? Probablement, après tout, que demande-t-on de plus ? Au menu de ce nouveau Climax Together (sous-titré Devil and Freud), comme pour le premier : une grande mise en scène et une rétrospective musicale des années précédentes. Même concept, mais là s'arrête la ressemblance, puisqu'au contraire de son ancêtre, Devil and Freud est, lui, totalement réussi. Pas de Koroshi No Shinabe 2 venant gâcher la setlist par de nouvelles versions foireuses, pas non plus de caméra à la définition de Game Boy originale pour gâcher les décors et la mise en scène. |
| Côté visuel, on a droit à une scène superbe, particulièrement mise en valeur à l'ouverture. De magnifiques lumières ne perdant rien de leur charme grâce à une définition de très belle qualité, quoique pas parfaite. En décor de fond, un rideau rouge cachant au début un écran géant. Vraiment géant, pour mettre le feu à la scène (au sens propre, ou presque) sur Kyokuto Yori Ai Wo Komete. Wataru Hayashi, le réalisateur, toujours fidèle au poste, prouve une fois de plus sa maîtrise de l'exercice du film de concert en proposant, en sus de ses désormais incontournables plans atypiques - dont la caméra sous la scène, reprise du premier Climax Together et parfaitement à sa place sur Kido Daichi Wo Keru Otako - un soin particulier au respect de l'esprit des chansons ainsi que, tenez-vous bien, une utilisation réussie d'effets vidéos sur plusieurs morceaux. Un véritable miracle. |
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Côté
musique, comme écrit plus haut on retrouve une sélection
de ce qu'a pu produire BT en douze ans. Douze ans où le groupe
n'a eu de cesse d'expérimenter, de surfer sur toutes les modes,
d'en précéder parfois, avec une réussite que nombre
leur jalouse. Chansons pop, rock, metal, expérimental, électro-rock,
dance, techno, balade acoustique et même tentative réussie
de fusion rock-rap sur Mona Lisa ne sont que quelques exemples des styles
présents sur ce DVD, ne représentant pourtant qu'un échantillon
de la variété des albums du groupe depuis Darker Than Darkness.
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| Comme d'habitude, la section rythmique assumée par les frères Higuchi n'est jamais prise en défaut. Comme d'habitude, Atsushi Sakuraï chante divinement et en impose de sa seule présence. Comme d'habitude, Hisashi Imaï alterne entre jeu parfait et pains infâmes - les fans seront ravis d'apprendre que, contrairement à d'habitude justement, la guitare de Hidehiko Hoshino n'est pas sous-mixée, permettant d'entendre distinctement toutes ses parties. Une remise en avant qui nous offre en outre l'occasion de résoudre le mystère de la "séquence qui sonne faux" sur la version de Kyokuto Yori Ai Wo Komete présente sur le DVD Warp Days chroniqué sur ce site : la séquence n'y était pour rien, c'était Hoshino le fautif ! Pas de pot Hide, on n'a mis que deux ans à trouver, il n'y aura pas prescription ! ^^ |
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Déjà
6 paragraphes de complètes dithyrambes, mais tiendrait-on le concert
parfait ? Presque, mais pas totalement. Encore une fois je ne peux m'empêcher
de regretter qu'aucun DVD live de Buck-Tick ne soit aussi parfait techniquement
que le premier sorti, One Life One Death Cut Up. L'image de ce Devil &
Freud a beau être très bonne, le son aussi, on ne retrouve
pas la même excellence technique, fait on ne peut plus regrettable.
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L'autre défaut, le plus gênant, concerne le public. BT n'est pour sûr pas le groupe le plus chaleureux ni le plus souriant ayant foulé une scène; de plus, la musique qu'il pratique, loin d'être des plus faciles d'accès, implique une certaine exigence envers l'auditeur, encore renforcée par la grande qualité qu'a ce groupe de piocher systématiquement dans toute sa discographie, y compris les anciens albums (n'est-ce pas Mr Steven Wilson), au lieu de se contenter de dupliquer de concert en concert la même poignée de tubes (n'est-ce pas U2, Jarre, Marillion et Mitchell ?). Cette situation n'est pas sans engendrer parfois une certaine incompréhension de la part du public, lequel peut parfois tomber sur des setlists par trop pointues. Tel est le cas ici, avec au final d'un concert affichant pourtant une setlist de rêve un public complètement à l'ouest, tant et si bien que lorsque Sakuraï essaie de lui faire chanter Cosmos comme sur Warp Days, personne ne suit et l'effet tombe à l'eau, gâchant complètement le final. Moi, j'appelle ça un crime. Et d'ailleurs, je refuse de pénaliser le DVD pour celà : que vous aimiez Buck-Tick ou que vous cherchiez simplement à les découvrir, il vous faut ce DVD, si possible dans sa version collector, parce qu'il le vaut bien.
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10 & 11 septembre 2004 (12 ans jour pour jour après le 1er Climax) - Yokohama Arena (Japon) |
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01.
Calm and resonance (intro) |
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Atsushi
Sakurai - Chant
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Hisashi Imai - Guitare, chant |
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Hidehiko
Hoshino - Guitare, choeurs, claviers
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Yutaka Higuchi - Basse |
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Toll
Yagami - Batterie
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Kazutoshi Yokoyama - Claviers, samples (hors-scène) |
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(PCM)
NTSC
Live
complet en double CD
