 Techniquement irréprochable, bonne setlist, excellente interprétation, Imai en DTS |
Note globale
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 Un peu mou, un peu court, Imai en DTS |
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Editeur
: BMG
(Catalogue number : BVBR-11004) |
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Durée
totale : 1 h 47
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Image
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Rien
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Parfaite. Pas la moindre compression, d'une netteté irréprochable quels que soient les effets utilisés sur scène (fumigènes...) et une sorte de fluidité des mouvments qu'on ne voit que très rarement sur les live. Par contre le format NTSC supporte mal le visionnage sur un PC... |
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La piste stéréo est tout à fait classique, bien mixée et sans défaut. Si vous choisissez la piste DTS par contre, prévenez vos voisins ! Enorme ! Tous les instruments sortent avec une puissance et une clarté extraordinaires, sans l'ombre d'une saturation. Les enceintes arrières sont surtout sollicitées pour un effet Wide Stereo ainsi que pour les bruitages (nombreux chez Buck-Tick). |
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L'intégralité du très bon album "One life, one death" en live, complétée par une sélection de titres de toutes les périodes. Buck-Tick a la très grande qualité de savoir jouer avec son répertoire, ne reculant devant aucun enchaînement, n'hésitant pas à aller chercher des titres peu connus de leur répertoire, faces B compris. On aurait aimé un concert un peu plus long, par contre. |
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Le néant est d'une perfection sans failles ! ^^ |
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Je vous en supplie, je vous en conjure, pour l'amour du ciel, ne vous arrêtez pas à la pochette ! Elle est absolument immonde, je suis le premier à le dire, mais il faut savoir que le mauvais goût des membres de B-T dans le choix de leurs pochettes n'a d'équivalent que leur bon goût dans la composition ! Comme je suis à peu près certain que personne ou presque parmi ceux qui liront cette page ne connaît ce groupe, une petite présentation s'impose. Buck-Tick est un groupe japonais (ne fuyez pas, après tout, combien d'années avez-vous écouté des chansons en anglais sans les comprendre ?) qui a débuté en 1987. Leurs premiers albums sont purement orientés new-wave, avec une batterie Cure-esque en diable; puis ils ont peu à peu assombri leur musique, au fur et à mesure qu'ils complexifiaient la production. Depuis quelques années, Buck-Tick officie dans le rock electronifiant ultra-léché de grand luxe, leurs derniers albums étant de véritables bijoux de production et de foisonnement sonore, au profit d'excellentes chansons, ce qui ne gâte rien ! Signalons aussi que B-T est l'un des plus anciens groupes encore en activité au Japon, l'un des fondateurs (avec Boowie ou X) de la scène pop-rock Japonaise, et que leur influence sur celle-ci est considérable. |
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Voilà pour cette (rapide) présentation, revenons-en au DVD. Il s'agit du dernier concert de la tournée One life, One death. L'un des grands défis de B-T depuis qu'ils se sont lancés dans la musique ultra-produite est de faire passer leurs compos en live. L'album précédent la tournée est assez révélateur : changement de sons permanents, batterie triggée, voix trafiquées, pas ce qu'on fait de plus simple à reproduire en live. Et surprise, tout y est ! Evidemment il y a souvent un recours à des bandes mais fort heureusement, si elles contribuent à figer les chansons au niveau forme et durée, celà n'empêche pas les musiciens de les faire vivre et de les partager avec le public. Particularité de ce DVD, entre certaines chansons l'on peut voir des extraits d'interviews où les membres du groupe répondent à des questions qu'on n'entend pas... En fait, si vous faites un ralenti puis un arrêt sur image, et que vous zoomez un peu vous pourrez savoir ce qu'on leur demande. Ca c'est du bonus caché, hein ? Bon, là vous vous dites "son parfait, image parfaite, setlist excellente et interprétation convaincante, ca sent à plein nez le fan qui essaie de vendre son groupe !". Et vous n'aurez pas totalement tort d'ailleurs... Toutefois mon honnêteté et ma droiture naturelles (comment ça "hypocrite" ?!) m'obligent à vous faire part de quelques défauts, histoire de rester aussi objectif que ma nature humaine me le permet. |
| D'abord, il y a Hisashi Imai, ou plus précisément les backing-vocals de Hisashi Imai. Autant Atsushi Sakurai, le chanteur officiel, est doué, autant Imai chante faux, ce qui n'est pas peu dire. Comment expliquer... Dès qu'il ouvre la bouche devant un micro, c'est pour sortir une fausse note ! Heureusement, peut-être en est-il conscient (je l'espère), toujours est-il qu'il ne l'ouvre que rarement (2 chansons sur 21). Et puis cela a parfois un certain cachet, comme sur Check-up, l'une des chansons les plus originales du groupe (c'est un Q.C.M. chanté !), où le jeu de questions-réponses entre Sakurai et lui-même est des plus réussis. Autre effet inattendu, les maigres capacités d'Imai en tant que chanteur couplé au mixage DTS de haute volée du DVD vous permettront de tester votre installation home-cinema ainsi que les facultés auditives de vous-même et/ou de vos amis. Faites l'essai suivant : installez-vous au centre de votre installation, lancez le DVD et lancez la chanson Rhapsody (rassurez-vous, aucun dragon en vue ^^ !). Si vous avez survécu aux couplets, sur la reprise du chant après le solo guitare (à 1 h 23 min 20 s.), vous devriez, si tout va bien chez vous, entendre la note juste au milieu et la fausse note à gauche ! |
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Deuxième défaut : peut-être est-ce dû à la fatigue de fin de tournée, à un manque d'enthousiasme ou un blocage devant les caméras (peur de se planter), toujours est-il que les musiciens manquent de pêche. On a un peu l'impression de se retrouver devant un groupe de vieux en fin de carrière, ce qui peut être assez décevant au premier visionnage. Il semblerait que Sakurai et Imai étaient malades le soir de l'enregistrement... ? Malgré tout, les avantages l'emportent sur les inconvénients. One life, One death n'est certes pas le live ultime de B-T, mais il reste néanmoins extrêmement intéressant et suffisament facile d'accès pour permettre aux lointains occidentaux de découvrir un excellent groupe inconnu dans nos Johnny Hallydaysques contrées... Ah, au fait : non, je ne suis pas payé par le groupe... Mais je devrais songer à le demander ! |
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2002 - Japon |
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01.
Thing III |
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Atsushi
Sakurai - Chant
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Hisashi Imai - Guitare, chant et bruit (c'est bien marqué comme ça !) |
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Hidehiko
Hoshino - Guitare, choeurs, claviers
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Yutaka Higuchi - Basse |
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Toll
Yagami - Batterie
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Kazutoshi Yokoyama - Claviers, samples (hors-scène) |
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NTSC