![]() Deux concerts géniaux et complémentaires |
Note globale |
![]() Une édition moins soignée qu'elle l'aurait mérité (sous-titres etc) |
Editeur
: Sony Music Video
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Durée
totale : 2 h 53
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Image
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La vidéo montre de terribles limites, surtout pour le premier concert, mais ca reste agréable à défaut d'être chaleureux. Charbonneux et un peu froid mais la réalisation sobre rattrape bien le tout. |
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Une simple piste stéréo bien mixée, ca aurait peut-être pu avoir encore plus de chaleur mais le niveau est franchement bon. |
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34 chansons, presque pas de redites, de l'humour, plein de chansons moins connues, un bassiste écoeurant, une bonne ambiance : les fans ne peuvent pas passer à côté. |
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Juste un espèce de "machin" karaoké pour guitare totalement inutile, si vous apprenez la guitare de cette manière laissez tomber tout de suite, vous ne serez jamais John Petrucci, mais surtout vous ne serez jamais Cabrel. |
Et de deux ! Après l'étonnant Hors-saison, techniquement et artistiquement au-dessus de tout ce qu'on pouvait imaginer, le père Frangcisse nous balance une seconde galette aussi épatante que la première ! Et si au niveau technique, on est assez loin de la tournée 99, dix ans d'écart obligent, on y gagne en profondeur artistique et, encore plus incroyable, en chaleur humaine. Le DVD est en effet un pendant du très cher mais très beau coffret éponyme, testament live de deux tournées : la tournée électrique faisant suite à son meilleur album, Sarbacane, et la tournée acoustique de 1992. Et les deux réunies donnent presque trois heures étourdissantes qui, encore une fois, prouvent que le monsieur a bien du talent. |
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On
pourrait faire un paragraphe par tournée mais ce serait artificiel
tant les deux sont complémentaires, et ce à plus d'un titre.
Déjà, seuls deux titres sont proposés en double,
ce qui est à souligner. Ensuite, ancienneté oblige, on retrouve
également finalement peu de titres en doublon avec Hors-Saison
car autant cette dernière tournée était un best-of,
autant ici Cabrel exhume des chansons, "nouvelles" (89) ou anciennes,
que l'on n'attendait pas, ou plus, et qui sont autant de joyaux : Le pas
des ballerines, les Chevaliers Cathares, Ma place dans le trafic, la liste
est très longue : jetez un oeil sur les titres joués, c'est
un vrai bonheur. En fait la setlist est assez proche du déjà
excellent double live "Cabrel public", que j'ai découvert
sur le tard et qui s'était déjà révélé
une excellente surprise.
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Les musiciens sont sensiblement les mêmes sur les deux concerts, et Cabrel aurait tort de se priver. Tous ceux qui l'accompagnent ont une maitrise et une subtilité enviables, à commencer par un bassiste de folie, un monstre surpuissant capable de slapper avec le plat de l'ongle du majeur (!) et possédant un son très rond et si gras qu'on s'en essuierait les mains rien qu'à le regarder jouer. Au milieu de tout ça, un homme se dresse sur la scène et ne perd jamais, mais alors jamais pied (même quand on pète avant une ballade) : Francis Cabrel, notre Bob Dylan à nous, auteur d'innombrables joyaux folk, guitariste assez balaise quoi qu'on puisse en penser, qui possède une prestance scénique remarquable. Je m'étais déjà étonné de son contact très rapproché et très drôle avec le public de 99; ici il se lâche complètement, surtout sur le concert acoustique où, grâce à l'intimité de la configuration, il se permet de déconner grave entre chaque morceau. |
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Du
coup, Cabrel devient comme Renaud : une référence sûre
en matière de spectacle musical. Si vous n'aimez pas certaines
chansons, voire toutes (mais ca existe ?), au moins vous serez sûr
de rigoler un bon coup. On passe une soirée vraiment excellente
et, surtout, on ne s'ennuie àaucun moment. Sur trois heures, c'est
très rare, surtout quand la moitié est en configuration
acoustique. Mais la redécouverte des titres, surtout les plus largement
oubliés, est un bonheur - car, vous l'aurez compris, ici ce ne
sont pas les tubes que l'on apprécie le plus, mais bien les perles
jamais passées à la radio et qui ont fleuri les sillons
de 33 tours de fans usés jusqu'à la corde (les vinyls, pas
les fans). Les intros parfois décalées, le jeu de basse
volubile (pour rester poli), le public qui réagit au quart de tour,
le quatuor à cordes très subtil, les duos (duels) de guitare,
tout est réuni pour vous faire passer un excellent moment, que
vous soyez ultra-fan ou simple novice.
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Evidemment on ne pouvait pas attendre que la technique soit éblouissante comme pour H-S. Mais sincèrement, pour deux concerts en vidéo du début des années 90, on a déjà vu largement pire (Voulzy, notamment). Les couleurs saturent un peu, surtout le rouge qui bave, et la compression est évidemment pas terrible, mais l'image reste tout à fait acceptable, agréable, d'une bonne définition, et attention, la réalisation est au diapason ! Quant au son, c'est un stereo classique, là bien évidemment on aurait préféré un bon 5.1 très chaud, mais là aussi la brillance des aïgus et la balance des divers instruments et du public restent un travail de grande qualité. Le seul bonus par contre est totalement inutile donc on le passera sous silence, de même que le changement de couche, extrêmement mal placé (ah bon ? je ne l'ai pas passé sous silence ? ;-). Bref, s'il ne s'agit pas d'un produit luxueux pour tester votre home cinema, ce double live rempli à craquer de bonne humeur et de chansons épatantes reste un indispensable pour les amateurs et un "vrai best-of" qui à aucun moment ne jurera dans votre discothèque. |
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1990 - Palais des Sports (Toulouse) et 1992 - Montréal (Québec) |
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1990 |
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Francis
Cabrel - Chant,
guitare
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Denis Benarosh - Percussions |
Gérard
Bikialo - Claviers
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Jean-Yves Bikialo - Claviers, accordéon |
Michel
Gaucher - Saxophone, flute
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Denys Lable, René Lebhar - Guitare |
Bernard
Paganotti - Basse
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Roger Secco - Batterie, choeurs |