 Alan Wilder et ses synthés, le groupe sympa, la musique (forcément) |
Note globale
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 Pas de sous-titrage, certains passages avec les fans, le live incomplet du 2eme disque |
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Editeur
: Mute
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Durée
totale : 3 h 40
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Image
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Correcte, pas grand chose à redire surtout pour un truc de 1989. Riend e transcendant non plus. |
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L'un des 5.1 les plus anecdotiques que j'aie entendus, à peine une stéréo améliorée. Le son est proche du CD du même nom, avec le même défaut : un public trop en avant. |
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N/A sur le 1er disque, regrettablement incomplète sur le 2eme, sans compter les coupures et fades... Bof. |
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Le 2eme disque (si on est sympa) pratique pour ne regarder que les extraits du live, et un commentaire audio (non sous-titré comme il se doit) pas mal. |
| Difficile exercice que celui du Road Movie musical. Beaucoup s'y sont essayé, autant s'y sont cassés les dents, au point qu'à l'heure actuelle il n'en reste plus qu'une poignée à encore faire parler d'eux. 101 en fait partie, normal me direz-vous sinon il ne serait pas tout à fait juste (façon de parler) ressorti en DVD. Filmé lors du Tour for the Masses qui suivit la sortie de l'album du (presque) même nom Music for the Masses, 101 suit les traces du groupe et d'une bande de fans gagnants d'un concours radio durant la partie US de la tournée. Un groupe vivant sa plus grosse explosion commerciale, derniers anglais à avoir réussi le pari US, accompagné à distance par un groupe de fans en folie, tout était réuni pour un bon gros "les branleurs en tournée" des familles... Et bien non ! Enfin si, mais pas là où on le croyait... |
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Du
côté des fans, catastrophe ! Discussions de cul pour ados,
positions suggestives aussi subtiles qu'une soirée bière
à la Cuisine des Mousquetaires, rires gras, blagues nulles et autres
fanboy "je-me-bourre-la-gueule-et-je-suis-complètement-shooté-au-concert"
attitude raviront les psychologues et ethnologues comportementalistes
misanthropes fascinés par la déchéance humaine (NDBaker
: eh, j'ai presque rien dit moi !). Non contents de celà,
nos chers "vainqueurs" (qui en ont bien la tête) nous
font une véritable démonstration de tout ce que les années
80 ont pu produire de pire niveau look, aussi bien vestimentaire que capillaire...
(Les orgies post-concert de visualeux à la X Japan sont plus attrayantes,
c'est dire). A l'heure actuelle, m'est avis que ces jeunes gens plus tellement
jeunes doivent prier pour que leurs enfants ne tombent pas sur ce DVD...
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Côté groupe, par contre, c'est la grande classe ! Après s'être coltiné les bonus de One Night in Paris, c'en devient presque miraculeux ! Modestes, sympas, accessibles, les 4 membres du Depeche Mode d'alors se prêtent au jeu avec aisance et, si j'ose dire, raffinement, chose d'autant plus étonnante de la part d'un groupe en pleine tournée marathon au succès colossal. Il faut voir Martin Gore entrer dans des magasins de guitares ou de disques country regarder partout autour de lui avec des yeux de gamin émerveillé par les vitrines de Noel pour comprendre. La morale perverse de l'histoire ? Depeche Mode doit être le seul groupe au monde à avoir pris la grosse tête en mûrissant... Et nous voilà parti avec les DM en pleine Amérique profonde, les suivant des tour-bus, coulisses, voyages et comptages de recettes à la démonstration de programmation de synthé par Alan Wilder (la meilleure section du film !) où le gars répondra en toute honnêteté à LA question que tout le monde se pose - "il vous arrive de vous tromper ?" - en passant par l'interrogation métaphysique existentielle de Dave Gahan, "est-ce que je dis Hello Pasadena ou Good evening Pasadena ?", rejoignant au panthéon des phrases mythiques le "It's a musical journey" de U2 et les tartes san,s croûte de cette feignasse de Nick Mason... |
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...Tout du moins pour ceux qui comprennent l'anglais ! Oui, nous allons passer à la partie comique de cette critique. Comme chacun sait, l'intérêt du DVD (vous savez, Digital VERSATILE Disc) est de pouvoir y enregistrer différentes pistes sonores, des chapitrages, des commentaires, des sous-titres, le tout en plusieurs langues. En théorie. Mais chez Mute, manifestement on n'a que faire du bon sens commun, et l'on est parti du principe que tout le monde est bilingue en anglais, pensez donc. Résultat, le premier rockumentaire en DVD non sous-titré ! Fort, n'est-il pas ? Mais attendez, le plus drôle est à venir : la VHS, elle, l'était, sous-titrée... Comme dirait la réunion improbable de JP Foucault et de Boccolini : Bravooooo ! Vous êtes le maillon faible ! Au revoir... Passons maintenant au 2ème disque, qui pose un petit dilemne... Deux alternatives se présentent : soit on le considère comme un DVD bonus, auquel cas tout va bien se passer, soit on le considère comme une véritable deuxième partie, et là on entre dans des abysses de pourritude... Alors j'ai décidé d'être sympa (pour une fois), et vu le prix (plus que correct) auquel j'ai payé ce DVD je vais le considérer comme un bonus. |
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Pourquoi prendre autant de pincettes ? Et bien l'ennui, voyez, c'est que sur la boite il est bien écrit : "Disc 2 : Live at the Pasadena Rose Bowl". Or si de live à Rose Bowl on parle bien, de concert complet il n'est question ici. Peut-être qu'aucune bande vidéo de l'enregistrement intégral d'origine n'est encore disponible, ou peut-être ont-ils eu tout simplement la flemme de la chercher, toujours est-il qu'en lieu et place d'un vrai film du concert que le boitier laisse entendre, on se retrouve avec une simple compilation des extraits du concert présenté dans le film 101 lui-même, c'est à dire une tracklist dans le désordre et largement amputée (elle est listée au dos du boitier, donc ca va encore); mais aussi, plus ennuyeux, des titres eux-mêmes incomplets, en témoignent entre autres l'intro de Behind the Wheel (qui perd une bonne grosse minute) ou encore les multiples fade-in et out affreux (qui a dit Genesis-ien ?) émaillant l'ensemble des morceaux présents. En bref, si votre motivation pour acheter le DVD de 101 est de posséder ce live en 5.1, passez votre chemin et procurez-vous plutôt le SACD. Par contre, si vous êtes à l'aise en anglais, et fan de Depeche Mode ou simplement amateur de rockumentaires, ce DVD est fait pour vous ! Réalisation classieuse, édition de bonne qualité (à part les sous-titres), le fait que 15 ans après le film reste largement plus que regardable est la meilleure preuve de réussite.
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1988 |
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01.
Master and servant |
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(PCM)
PAL
Commentaire
audio du groupe (mais pas d'Alan Wilder :-( ) et des réalisateurs
(non st)
