Depeche Mode - Devotional

Le son énorme, un groupe au sommet, Gahan avant qu'il ne carbure à la Heineken... et puis c'est Devotional, quoi !

La spatialisation du 5.1, concert un peu court, le départ d'Alan Wilder après la tournée

Durée totale : 3 h 27

Vidéos en Backdrops (48 min, 5.1)
Clips de Condemnation (live et Paris mix), I feel you, Walking in my shoes, In your room et One caress (US mix) (25 min)
Interview d'Anton Corbijn (8 min st fr uk)
Documentaire MTV (22 min st fr uk)
Scan des programmes des tournées 1993 et 1994

Histoire d'oublier un peu ce plantage, nous étions nombreux à attendre avec impatience la sortie DVD de Devotional, véritable état de grâce artistique, correspondant pourtant au fond du gouffre pour un Gahan drogué, dépressif, et complètement ravagé, voilà qui nous renvoie à la première phrase !

Profitant de l'occasion, il montre tour à tour les moments de gloire de chacun des membres du groupe, d'où ressortent deux stars. En premier lieu, David Gahan bien sûr. Cheveux longs, tatoué, hanté, il s'amuse avce les écrans géants en fond de scène, vit chacune des chansons comme si c'était la plus importante que le groupe n'ait jamais faite, comme dirait Kuzco "une véritable bombe de charisme et de puissance". Le contraste avce le beauf chargé à la bière qui montre son torse sur OniP n'en est que plus saisissante. Deuxième star, Alan Wilder. Non pas que Martin Gore soit absent, bien au contraire, Devotional représente pour lui aussi sa meilleure prestation enregistrée (cf Personal Jesus); mais Wilder apparaît tellement omniprésent durant toute la durée du concert qu'on en reste ébahi : aux claviers, aux backing vocals, responsable des (fantastiques) arrangements live (et studio, ceci explique peut-être celà à propos d'Exciter), mais aussi (yeah !) à la batterie, instrument sur lequel il compense une technique moindre par une puissance phénoménale. Il cogne comme un sourd, à en faire tomber le plâtre, et insuffle à chaque morceau où il en joue une présence , une force ahurissantes. Ecoutez In your room, vous n'en reviendrez pas.

Andrew Fletcher - Claviers

		Etonnamment bonne malgré les exigences lumineuses de la mise en scène (du bleu et du rouge partout), sans trop de bavures, pas de compression (encore heureux). Absence de 16/9 facilement compensable en zoomant sans perte de qualité.
		Du 3.1 (je cherche encore les sons à l'arrière), mais qui décoiffe, que dis-je, qui démolit ! Puissance, précision, é-norme !
		On aurait aimé un concert plus long, avec plus de vieux morceaux, mais ceux présents sont tellement bons qu'on range vite les regrets au placard.
		Plein de clips et de petits bidules (les projections isolées par exemple), mais surtout 2 titres bonus, Policy of Truth (bien) et Halo (cool). Ennui : la présence de ce dernier retire à One Night son seul intérêt.

"Les plus grandes oeuvres sont souvent faites dans la douleur". C'est partant de ce constat que récemment, à la sortie d'Exciter, certains journalistes et même fans de Depeche Mode déçus en sont venus à souhaiter que Gahan refasse une dépression, histoire de relancer un peu l'inspiration de Martin Gore, totalement en berne sur le dernier album... Le live One Night in Paris qui suivit ne fut que la conséquence de cet échec, mais les faits sont là : ONiP est sans doute le pire DVD de DM actuellement sur le marché, la note de ce site est là pour en témoigner, et encore faut-il se trouver heureux que ce soit Baker qui l'ait noté. Moi, je lui aurais mis deux points de moins...
	Histoire d'oublier un peu ce plantage, nous étions nombreux à attendre avec impatience la sortie DVD de Devotional, véritable état de grâce artistique, correspondant pourtant au fond du gouffre pour un Gahan drogué, dépressif, et complètement ravagé, voilà qui nous renvoie à la première phrase !
Car oui, Devotional est une oeuvre ! Succédant au 2ème volet de la trilogie magique des 90s (Violator - Songs of Faith & Devotion - Ultra), ce monumental live de la tournée "Devotional" (étonnant, non ?) nous présente un groupe au sommet de sa créativité, de sa maîtrise et de sa puissance scénique. Du jeu d'ombres chinoises de Higher Love au grand classique de fin de concert Everything counts, les morceaux énormes (In your room, World in my eyes) succèdent aux tubes 24 carats AOC (I feel you, Never let me down again, Enjoy the silence), pendant qu'Anton Corbijn, grand maître de l'imagerie DM, transcende sa propre mise en scène sombre et malsaine en prenant lui-même les commandes de la réalisation du film.
	Profitant de l'occasion, il montre tour à tour les moments de gloire de chacun des membres du groupe, d'où ressortent deux stars. En premier lieu, David Gahan bien sûr. Cheveux longs, tatoué, hanté, il s'amuse avce les écrans géants en fond de scène, vit chacune des chansons comme si c'était la plus importante que le groupe n'ait jamais faite, comme dirait Kuzco "une véritable bombe de charisme et de puissance". Le contraste avce le beauf chargé à la bière qui montre son torse sur OniP n'en est que plus saisissante. Deuxième star, Alan Wilder. Non pas que Martin Gore soit absent, bien au contraire, Devotional représente pour lui aussi sa meilleure prestation enregistrée (cf Personal Jesus); mais Wilder apparaît tellement omniprésent durant toute la durée du concert qu'on en reste ébahi : aux claviers, aux backing vocals, responsable des (fantastiques) arrangements live (et studio, ceci explique peut-être celà à propos d'Exciter), mais aussi (yeah !) à la batterie, instrument sur lequel il compense une technique moindre par une puissance phénoménale. Il cogne comme un sourd, à en faire tomber le plâtre, et insuffle à chaque morceau où il en joue une présence , une force ahurissantes. Ecoutez In your room, vous n'en reviendrez pas.
Pour ne rien gâter, l'édition double DVD de Devotional assure jusque dans les moindres détails. Image excellente (pour un live plutôt exigeant), son titanesque (bien que très peu spatialisé), des bonus comme s'il en pleuvait, dont un reportage MTV, les clips de toute la période Songs of Faith, et même 2 chansons en bonus, bénéficiant du même soin à l'image et au son que le véritable concert, le tout à un prix plutôt honnête (ou plus qu'honnête, à vous de voir). On attendait une merveille, on tient une merveille. C'est rare, profitons-en ! PS : Vous pouvez dorénavant jeter votre exemplaire de One Night...

Dave Gahan - Chant	Martin Gore - Guitare, claviers, choeurs
Andrew Fletcher - Claviers	Alan Wilder - Claviers, batterie, choeurs