![]() Meilleure réalisation pour un live de Dir, des musiciens qui jouent mieux |
Note globale |
![]() Setlist ultrabourrine minable, 5.1 trop exigeant, intérêt artistique proche du néant, et Kyô qui chante faux |
Editeur
: Free Will Europe
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Durée
totale : 1 h 35
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Image
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Rien du tout du tout du tout du tout |
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Confirmation des progrès de Vulgarism : bien filmé, bien monté, jolie image, rien de transcendant mais nickel. |
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Excellente piste stéréo, la meilleure pour un live de Dir, par contre le 5.1 nécessitera un réglage pointilleux de l'installation, sous peine de devenir sourd. |
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Entièrement composée de titres post-Kisô, seuls 4 ou 5 morceaux sont récupérables, au mieux. |
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Réservés aux importateurs de la très chère version collector nippone. |
Bref coup d'oeil dans le dictionnaire français-anglais : "to wither" signifie "se flétrir". Donc, dans ce cas, "Withering to death", titre du dernier album de Dir en Grey, veut dire grosso modo "se flétrir jusqu'à en mourir", et It Withers and Withers, nom donné à leur dernière tournée, puis par extension à ce DVD, "ça se flétrit et flétrit...". Et là une lueur d'espoir s'allume en moi. Ces titres, toutes ces déclinaisons du verbe "Wither" seraient-ils témoins d'une prise de conscience par le groupe de son niveau de décrépitude musicale et artistique ? En l'état actuel des choses, pas moyen de le savoir, il faudra attendre un nouvel album, en priant pour qu'il soit enfin réussi. Parce qu'aujourd'hui, dire que Dir En Grey s'est "flétri jusqu'à la mort" n'est qu'un doux euphémisme. Dernier album absolument pathétique, dont on a déjà parlé ici (NDBaker : Pour ma part je le trouve plus mélodique que Vulgar, mais c'est pas encore ça), nouveaux singles intenables (Clever Schizoïd), et tout dernièrement, un nouveau live à pleurer... de dépit ou de rire, tout dépend de la façon dont vous déciderez de prendre les choses. |
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Voici
donc la troisième chronique d'un DVD de Dir En Grey sur DvDreamScape,
et pour la troisième fois, je vais être méchant. Je
ne le fais pas exprès, j'aimerais vraiment pouvoir écrire
une vraie bonne grosse chronique positive du groupe, seulement voilà,
quand bien même on déciderait de "s'attaquer" à
un DVD de l'époque où le groupe était bon, genre
celui de la tournée de Macabre, on se verrait obligés de
le descendre pour cause de montage apocalyptique et de chansons incomplètes,
alors que l'album de la tournée vaut tous les éloges du
monde. C'est désespérant. Par contre, n'ayant sur le fond
artistique de la musique actuelle du groupe absolument plus rien
à ajouter par rapport aux deux chronbiques précédentes,
je vais pouvoir faire court, pour changer. Ouf.
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Nous allons donc parler technique. Premier point, bon point, cet aspect continue de s'améliorer de DVD en DVD. L'image est de plus en plus propre, de mieux en mieux filmée, le montage se calme (à mesure que la musique devient barbare, c'en est presque comique), et cette fois il n'y a pas l'ombre d'un bidouillage de sources sur deux soirs. Kyô conserve la même couleur de cheveux au cours du concert. Pour la route, on a même droit à un faux 16/9ème parfaitement zoomable, toujours sympathique. Côté son, y'a du mieux et du moins bien. Pour les "mieux", le groupe (j'entends par là les instrumentises, pas le chanteur) joue de façon bien plus carrée qu'auparavant, les progrès constatés sur Code of Vulgarism se confirment bel et bien. Plus de pains toutes les 2 secondes, plus d'impression de brouhaha infâme, ouf. Pour les "moins bien", le mixage DTS en surround nécessitera un matériel sacrément bien réglé, ou des convertisseurs haut de gamme, pour être supportable tant la piste (oui, LA piste) arrière sonne au mieux comme un vieux transistor réglé sur Grandes Ondes. Effet de réverb hideux et qualité sonore déplorable rendent plus que conseillée l'écoute en stéréo, bien joué les mecs... |
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Celà
dit, même l'excellente piste en stéréo ne pourra faire
quoi que ce soit pour sauver Kyô. Que l'on soit bien clair là-dessus
: j'ai énormément de choses à reprocher à
Dir En Grey dans ses orientations musicales depuis 2002, ou à la
façon qu'a son chanteur de s'arracher les cordes vocales à
longueur de live. Cependant jamais je n'aurais pu lui reprocher de ne
pas assurer, il se montrait impeccable niveau justesse... Jusqu'à
maintenant. Fidèle à la philosophie de l'album (je me fâne,
tu te fânes, ma voix se fâne, notre succès se fâne...),
Kyô a fini par tuer sa voix. A force de hurler comme un goret, c'était
prévisible. Le désastre apparaît au grand jour dès
les premiers morceaux : des pains, des couacs, francs et massifs, en pagaille,
tout le temps. Sur The IIIrd Empire, c'est simple : difficile de savoir
où est Kyô, dans quel trip il s'est évadé,
mais une chose est sûre : il n'est pas au même endroit que
ses collègues musiciens, vu qu'il chante toute la chanson 2 tons
1/2 au-dessus. A en faire dresser les cheveux sur la tête au plus
dépourvu d'oreille de vos potes... Le reste du temps il beugle,
vômit ou joue à imiter la grenouille.
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Faisons désormais les comptes : artistiquement, c'est du DeG post-Kisô au fond du gouffre ; musicalement c'est du bruit 90% du temps, bien joué mais du bruit quand même ; techniquement c'est mi-figue mi-raisin ; vocalement c'est intenable. Contrairement à 5 Ugly Kindgom et surtout Code of Vulgarism (lequel était assez intéressant sur ce plan), il n'y a pas l'ombre d'un bonus, ni même d'un boitier sympa (un amaray avec une photocopie noir et blanc). Résultat final : c'est nul. Passons donc à LA information principale de cette chronique, et sa seule raison d'être outre celle de vous conseiller de ne PAS acheter It Withers and Withers : après des mois d'attente, ca y est, TOUS les albums de Dir en Grey sont désormais disponibles à la vente dans les bonnes boutiques, à des prix plus que corrects (17 euros maximum). Il va de soi que l'achat des 3 premiers albums (Gauze, Macabre et Kisô) et du premier EP (Missa) est vivement conseillé par toute la rédaction... depuis le temps qu'on vous en parle !
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2005 - Yokohama (Japon) |
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01.
GDS |
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Kyô
- Ce qui reste du chant
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Die, Kaoru - Guitare |
Toshiya
- Basse
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Shin'ya - Batterie (un peu plus qu'avant) |
Yoshihisa
Furuta - Claviers (hors-scène ou sur bande)
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