Megadeth - Rude awakening

Une prestation et un son impeccables, le groove de Dave Ellefson, concert mythique à l'époque

Note globale

Mustaine en play-back ?, manque des chansons qu'on retrouve en bonus séparés (!?)

Editeur : Sanctuary

Durée totale : 2 h 20

Image PAL

Making-of de "The world needs a hero" (12 min non st)

Biographie textuelle

		Le standard habituel : 4/3 un peu étriqué mais rien de méchant, couleurs trop baveuses et définition trop juste maisconcert visuellement agréable. Beaucoup de plans de foule ce qui est très appréciable. La compression est vraiment moyenne.
		Un bon 5.1 avec des guitares qui pulsent et un public en liesse, une stereo compacte et un peu trop aigüe.
		Un bon concert qui pioche un peu partout, sans retombée de pêche. Quelle section rythmique !
		20 minutes d'un autre concert d'excellente qualité (où on trouve les 5 titres manquants du vrai live !), un reportage, tout ça est assez bien mais on aurait préféré le concert intégral du premier coup ! ;-)

Parfois le destin pousse un peu... Fort d'un nouvel album "retour aux sources" très bien accueilli après le très conspué "Risk" (personnellement je ne vois pas pourquoi, enfin bref), Megadeth s'est décidé à livrer ce que les fans attendent depuis toujours : un album live. Et filmé qui plus est ! Ce live sera donc enregistré le dernier soir de la tournée "The world needs a hero". Et ce sera à l'époque le tout dernier concert du groupe, Mustaine déclarant quitter le groupe quelque temps plus tard. Le live est donc doublement mythique : il est unique, et testamentaire ! D'ailleurs le salut de final a fait drôle à regarder à l'époque...jusqu'à ce que dans une grande tradition digne de The Cure, Mustaine re-re-reforme le groupe... sans Ellefson !!
	Mais place à la musique. Ou du moins à ce que Sanctuary a voulu en faire. En effet, si la jaquette présente bien les 24 titres du double CD, on n'a droit qu'à...19 titres sur la vidéo ! Kesako ? Grosse, grave erreur ! D'autant plus stupide que les 5 titres manquants sont disponibles en bonus, mais ne provenant pas du même concert. Celà n'entame pas la qualité globale du show : si la réalisation est un peu trop anarchique, les couleurs sont bonnes, le son satisfaisant (on entend bien la section rythmique qui est une des meilleures du monde du hard), on a droit à de beaux plans de Môssieur Pitrelli qui shredde à tout va, le public est aux anges et le fait savoir constamment.
Et David Mustaine ? Son jeu de guitare est impeccable et ses rythmiques toujours aussi reconnaissables entre mille mais il souffre sur ce live de deux défauts récurrents. D'une part, le regard en dessous genre "bel ange exterminateur", ca va deux minutes, mais ca a tendance à rendre le garçon moins sympathique qu'il n'est en réalité sur scène. Ensuite, sa voix. Il a une voix extrêmement personnelle, très désagréable aux oreilles de certains, mais la façon dont il chante donne l'impression que sa voix est... en play-back ! C'est très troublant, la façon dont il positionne sa bouche par rapport au micro, le mixage de certains passages, le mouvement de ses lèvres (à côté Daffy Duck c'est Jodie Foster en plus !), franchement ca m'a gêné. N'ayant jamais vu le groupe en vrai, peut-on me certifier qu'il a bien chanté live sur ce concert, sans doute possible ?
	Pour le reste, les bonus montrent à quel point Megadeth était un groupe professionnel et sérieux, même si Mustaine reste le Kaiser indécrottable qu'il a toujours été. Il convient aussi de préciser qu'avec son line-up euh... actuel, Megadeth ne comporte que de grands musiciens : Ellefson est un bassiste groovy à souhait, DeGrasso n'a pas volé sa réputation de batteur-métronome, quant à Pitrelli, ses interventions sur Savatage ont encore laissé des gerçures sur les doigts des apprentis-gratteux. C'est donc un concert plein d'adrénaline et de testostérone qui est livré ici, plombé par quelques détails gênants, si gênants qu'à la rigueur ils pourraient devenir plus que des détails. Intéressant et souvent enthousiasmant, mais peut-être pas aussi indispensable si on a déjà le double CD live.

16 novembre 2001 - Rialto Theater (Tucson, Arizona) et 17 novembre 2001 - Webb Theater (Phoenix, Arizona)

01. Dread and the fugitive mind
          Tiré de l'album "The world needs a hero" (2001)
02. Wake up dead
          Tiré de l'album "Peace sells...but who's byuing ?" (1986)
03. In my darkest hour
          Tiré de l'album "So far, so good...so what !" (1988)
04. She-wolf
          Tiré de l'album "Cryptic writings" (1997)
05. Reckoning day
          Tiré de l'album "Youthanasia" (1994)
06. Devil's island
          Tiré de l'album "Peace sells...but who's buying ?" (1986)
07. Burning bridges
          Tiré de l'album "The world needs a hero" (2001)
08. Hangar 18
          Tiré de l'album "Rust in peace" (1990)
09. Return to hangar
          Tiré de l'album "The world needs a hero" (2001)
10. Hook in mouth
          Tiré de l'album "So far, so good...so what !" (1988)
11. 1000 times goodbye
          Tiré de l'album "The world needs a hero" (2001)
12. Mechanix
          Tiré de l'album "Killing is my business...and business is good !" (1985)
13. Tornado of souls
          Tiré de l'album "Rust in peace" (1990)
14. Ashes in your mouth
15. Sweating bullets
          Tirés de l'album "Countdown to extinction" (1992)
16. Trust
          Tiré de l'album "Cryptic writings" (1997)
17. Symphony of destruction
          Tiré de l'album "Countdown to extinction" (1992)
18. Peace sells
          Tiré de l'album "Peace sells...but who's buying ?" (1986)
19. Holy wars
          Tiré de l'album "Rust in peace" (1990)
20. Kill the king - Bonus
          Tiré de la compil "Capitol punishment" (2000)
21. Angry again - Bonus
          Tiré de la bande originale du film "Last action hero" (1993)
22. Almost honest - Bonus
          Tiré de l'album "Cryptic writings" (1997)
23. Train of consequences - Bonus
24. A tout le monde - Bonus
          Tirés de l'album "Youthanasia" (1994)

Dave Mustaine - Chant, guitare	Dave Ellefson - Basse, choeurs
Jimmy DeGrasso - Batterie	Al Pitrelli - Guitare