Metallica - Cunning stunts (2 DVDs)

Un des premiers DVDs de metal réussis, soigné

Pas un concert inoubliable malgré des moments forts

Editeur : Universal

Durée totale : 3 h 36

Multi-angles sur Ain't my bitch, For whom the bell tolls, Wherever I may roam
Interviews et making-of divers (35 min)
Galerie de photos (55 min)
Concert sous-titré en anglais

Stunts est un testament d'un show au Texas, le repère bouseux sudiste par excellence qu'affectionne particulièrement James Hetfield. Et le public est bien là, bien présent, les canettes de bière volent, les sourires sont gravés pendant deux heures. Côté scène, le spectacle est un minimum assuré, mais si les effets pyro (dont un de mauvais goût... et qui a été décrié) et la scène "en rond" font leur effet, c'est surtout la prestation de James, son dialogue avec le public, qui remportent l'adhésion. Celà cache très bien une setlist qui est très bancale tant sur le fond que sur la forme. Déjà, on peut se rendre compte que Metallica n'a pas attendu St Anger pour la jouer nostalgie : déjà à l'époque, et contrairement à ce qu'on prétendait (ou à ce que j'entendais), le groupe n'essayait pas de nous imposer les chansons du dernier album, mais revenait plutôt aux classiques première génération. C'est bizarre, venir défendre un album (deux même) et ne presque rien en jouer. Ensuite, le début de ce concert est catastrophique; une reprise qui met le feu à moitié seulement, un Creeping death très mal chanté et joué (roboratif), et un Sad but true trop, beaucoup trop entendu.

Le concert a été coupé en deux DVDs pour des raisons techniques et pour pouvoir souffler un peu. La reprise est malheureusement moins forte que prévu, Master of Puppets était quelque peu charcuté. Heureusement, si ce DVD a fait date, c'est également pour autre chose : son interactivité. Il y a autant de bonus que de spectacle, et si on rajoute le sous-titrage sur tout le concert, le son globalement satisfaisant pour l'époque et l'image pas catastrophique (même si elle a pris un sale coup de vieux), on comprend l'engouement qui a fait de ce disque un succès commercial, et depuis un classique du genre. Attention cependant à ne pas surestimer cette oeuvre, car à l'instar de sa qualité d'image, tout ce DVD commence à montrer qu'il est certes un pionnier du genre, mais également qu'il subit tout autant que Load et Reload les outrages du temps.

James Hetfield - Chant, guitare

Lars Ulrich - Batterie

		Classique, très bien définie mais les contrastes sont un peu secs (pas mal de blancs brûlés).
		Le son est très clair, très distinct. On entend pour une fois très bien la basse et les choeurs de Jason. Seule la batterie manque un peu de pêche mais est très claire elle aussi.
		La tournée Load, donc franchement pas la meilleure du groupe, avec quelques petites surprises plaisantes (One, medley anciens titres). Pas inoubliable mais efficace.
		Il y a un peu de tout, pas toujours de bonne qualité, mais en énorme quantité. La galerie de photos est très impressionnante.

Premier DVD de metal réellement professionnel, première vidéo de Metallica disponible partout sans difficultés, Cunning Stunts (oui, c'est une contrepèterie) représente bien le Lica des années 96/97, tant sur le plan musical que marketing. Privilégiant la quantité à la qualité et restant dans le style packaging de Load et Reload, ce live est un échelon de plus vers la conqûete du monde que la bande à Ulrich s'est imposée. Marathon de concerts, de conférences de presse, et de sorties.
	Stunts est un testament d'un show au Texas, le repère bouseux sudiste par excellence qu'affectionne particulièrement James Hetfield. Et le public est bien là, bien présent, les canettes de bière volent, les sourires sont gravés pendant deux heures. Côté scène, le spectacle est un minimum assuré, mais si les effets pyro (dont un de mauvais goût... et qui a été décrié) et la scène "en rond" font leur effet, c'est surtout la prestation de James, son dialogue avec le public, qui remportent l'adhésion. Celà cache très bien une setlist qui est très bancale tant sur le fond que sur la forme. Déjà, on peut se rendre compte que Metallica n'a pas attendu St Anger pour la jouer nostalgie : déjà à l'époque, et contrairement à ce qu'on prétendait (ou à ce que j'entendais), le groupe n'essayait pas de nous imposer les chansons du dernier album, mais revenait plutôt aux classiques première génération. C'est bizarre, venir défendre un album (deux même) et ne presque rien en jouer. Ensuite, le début de ce concert est catastrophique; une reprise qui met le feu à moitié seulement, un Creeping death très mal chanté et joué (roboratif), et un Sad but true trop, beaucoup trop entendu.
Heureusement que ce cap passé, on se retrouve avec un petit concert très sympathique. Petit, et oui, malgré les moyens et le public; petit par son ampleur artistique, petit par le peu de conviction que les musiciens y mettent (ou plus pr écisément Kirk Hammett et Lars Ulrich). Mais sympathique aussi, car le duo Jason/James se la pète quand il faut, rigole quand il faut, se concentre quand il faut. Le milieu du concert n'est d'ailleurs pas sans rappeler la vidéo de "Live shit binge and purge", en moins bien mais à peu près dans le même esprit.
	Le concert a été coupé en deux DVDs pour des raisons techniques et pour pouvoir souffler un peu. La reprise est malheureusement moins forte que prévu, Master of Puppets était quelque peu charcuté. Heureusement, si ce DVD a fait date, c'est également pour autre chose : son interactivité. Il y a autant de bonus que de spectacle, et si on rajoute le sous-titrage sur tout le concert, le son globalement satisfaisant pour l'époque et l'image pas catastrophique (même si elle a pris un sale coup de vieux), on comprend l'engouement qui a fait de ce disque un succès commercial, et depuis un classique du genre. Attention cependant à ne pas surestimer cette oeuvre, car à l'instar de sa qualité d'image, tout ce DVD commence à montrer qu'il est certes un pionnier du genre, mais également qu'il subit tout autant que Load et Reload les outrages du temps.

James Hetfield - Chant, guitare	Kirk Hammett - Guitare
Lars Ulrich - Batterie	Jason Newsted - Basse, choeurs