![]() Bien meilleur que le CD, quelques bonnes surprises, musiciens capables |
Note globale |
![]() Setlist mécanique, quelques versions ratées ou blafardes |
Editeur
: Blue Note
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Durée
totale : 2 h 50
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Image
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Techniquement irréprochable, pas de grandes trouvailles de réalisation mais ca vaut mieux que des mouvemens gerbos ou des filtres à la con (n'est pas messieurs Dir En Grey et Goldman ?). |
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Les concerts étant en quadriphonique, le DVD aussi. Avantage : c'est comme si on y était; inconvénient : la voie centrale est inutilisée. A part ça la piste 4.1 (donc) est d'excellente facture, très chaleureuse et bien définie. La stéréo est tout à fait normale. |
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Quelques choix quelque peu contestables, et quelques versions franchement nazes, ainsi qu'un agencement pas terrible; dommage. Mais à côté, quelques surprises et des interprétations impeccables. |
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Documentaire sur la tournée, non sous-titré mais intéressant, quoi qu'un peu court. D'excellentes pages de biographie d'ailleurs trop fournies (du mal à lire !) et une galerie de photos gentounette. Mais, surtout, le concert est sous-titré : indispensable pour rentrer dans l'univers Watersien.. |
Roger Waters avait dit, à la sortie d'Amused to Death, qu'il ne partirait en tournée que quand son album se serait vendu à plus de 2 millions d'exemplaires. C'était en 1992... Autant dire qu'on n'y croyait plus. Et pourtant, près de 10 ans après, le voilà enfin pour une longue série de concerts (plus de deux ans), dont voici le compte-rendu vidéo. Il faudra penser à demander à Sony pour les ventes, en espérant qu'ils soient plus capables de répondre à ce genre de question que d'encoder convenablement une piste DTS sur un DVD de Goldman... |
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Un
CD de ce même spectacle est sorti quelques mois avant ce DVD; même
setlist, mêmes musiciens, rien à voir côté qualité.
C'est LE truc absolument incompréhensible : comment un concert
aussi mou et ennuyeux dans sa version CD a-t-il pu devenir aussi sympathique
sur DVD ? Et pourtant le résultat est là. Alors qu'on se
faisait méchamment chier en écoutant le CD, le fait de voir
un Roger Waters s'amuser avec le public et les musiciens, l'enthousiasme
du public sur un morceau aussi obscur que Perfect sense, ou encore le
plaisir de voir des musiciens talentueux (Snowy se la joue Gilmour à
mort, et Jon Carin chante, pianote, guitarise, je le hais !!!) donne à
ce concert l'âme qui lui manquait... Comme quoi l'image peut beaucoup
de choses !
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Les débats Waters vs Gilmour ont souvent tendance à créer de nombreuses engueulades parmi les fans de Pink Floyd, il vaut donc souvent mieux éviter le sujet. Mais là, je ne vois pas comment parler de In The Flesh sans le comparer à Pulse. Et force est de constater une chose : si ItF est excellent dans sa version DVD, il est très loin du statut culte de Pulse, pour trois raisons principales : d'abord, l'agencement de la setlist est on ne peut plus maladroit. Les morceaux sont regroupés par album : on a d'abord la section The Wall, puis la section Final Cut, etc, puis quand vient la partie Waters en solo elle est elle-même classée par albums (Pros, Amused). C'est d'un clinique terrifiant... Pourquoi ne pas jouer un peu plus avec le répertoire ? Un enchaînement In the flesh / The bravery of being out of range rendrait à mort. Ensuite il y a quelques fautes de goût. The final cut aurait mérité plus de titres, et on regrette quand même l'absence complète de Radios Kaos, d'autant plus que l'atroce Pros and Cons... et bien présent, lui. |
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Mais
les plus grosses fautes se situent dans l'interprétation de certaines
titres. Wish you were Here est tout simplement massacré; quant
à Set the controls, une fois passée la surprise de retrouver
cette vénérable vieillerie en live, on se rend compte que
quelque chose cloche. Comme l'a dit Rock'n'Folk, dans un éclair
de lucidité lors de la chronique du double CD : "c'est à
se demander si Waters a seulement compris l'intérêt de son
propre morceau". Oubliez la classe ouatée de l'original, ici
tout est tellement mécanique que même la version d'O.S.I.
avec Mike Portnoyz à la batterie choque moins ! (c'est dire)
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Mais surtout, ce qui fait le plus de tort à ItF par rapport à Pulse, est qu'à morceau égal les versions Waters sont toutes, sans exception, inférieures. Comfortably Numb, Dark Side, WywH, tout est en deçà. Même Shine On, pourtant agrémenté de plusieurs sections retitrées de la version Pulse, n'arrive pas à soutenir la comparaison. Il faut dire à la décharge de Roger Waters que les membres de son ancien groupe étaient vraiment en état de grâce pendant la tournée 1994, et que par conséquent le niveau était quasiment inaccessible. Peut-être auraient-ils dû plus jouer sur une setlist alternative, car il est clair que dans ce concert Roger n'est jamais meilleur que quand il ne tente pas de lorgenr du côté de ses anciens collègues. Ainsi Dogs, superbement interprété et mis en scène, vaut quasiment à lui seul l'achat du DVD. Welcome to the Machine, agrémenté d'une partie batterie destabilisante au début, fait lui partie des meilleurs moments. Mais surtout, surtout, l'on n'oublie pas toute la section Amused to Death, tout simplement sidérante de beauté, de maîtrise et d'intensité. Qui pourrait bien écouter It's a Miracle sans ressentir des frissons ? Comment ne pas être secoué par Perfect Sense, ou par le cynisme mélancolique d'Amused to Death - la chanson ? Assurément la meilleure section du spectacle, dans l'attente d'un prochain album repoussé d'un an tous les 12 mois... |
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27 juin 2000 - Rose Garden Arena (Portland, USA) |
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01.
In the flesh |
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Roger
Waters - Chant,
basse, guitare
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Snowy White - Guitare |
Jon
Carin - Claviers,
guitare, chant
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Graham Broad - Batterie |
Katie
Kissoon, Susannah Melvoin, PP Arnold - Choeurs
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Doyle Bramhall II, Andy Fairweather Low - Guitare, choeurs |
Andy
Wallace - Claviers
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