Buck-Tick déjà en marche, résumé idéal des débuts du groupe

Note globale


Concert incomplet, montage nul, mais nul...

Editeur : Victor Entertainment
Durée totale : 1 h 23

(PCM)

Image        NTSC

Version alternative de Taboo en générique "caché" (4 min)
A part ça, un boitier, une pochette dessus. Et même un prix. Super.

Bien que pas trop mal conservée et plutôt bien remasterisée pour un film de 1989, le mauvais goût du montage fiche tout par terre.
La seule piste stéréo est de très bonne qualité, avec des musiciens (en place) parfaitement audibles.
B-T déjà en marche, très bonne setlist regroupant la plupart des meilleurs morceaux de l'époque. Dommage qu'il y ait des coupes.
Crôa crôa crôa...

L'an 2003 fût une année faste et coûteuse pour les fans de Buck-Tick. Un nouvel album (Mona Lisa Overdrive) pour commencer, puis sortie tant attendue d'une bonne partie du back-catalogue VHS du groupe en DVD. Bien que les résultats ne fûrent pas toujours à la hauteur (voir Climax Together Collector's Box), ou que certaines rééditions se firent attendre (Sweet Stranger Live Film), c'est le genre d'initiative qui fait toujours plaisir, preuve en est qu'on n'en peut plus d'attendre que Jarre ou Dreyfus Music (ou les deux ensemble) fassent de même.
L'avantage avec Victor Entertainment, première maison de disques du groupe, c'est que même si le contenu de la vidéo n'est pas toujours irréprochable (même exemple que plus haut), les éditions DVD, elles, ne souffrent que de peu de reproches. Climax Together avait eu droit à un superbe coffret bien plein (en version collector tout du moins), Sabbat 1 + 2 quant à lui bénéficie d'un "rassemblement" : à l'origine, Sabbat consistait en deux cassettes vidéos qui ont été réunies pour ce DVD, d'où le 1+2 (tout s'explique). "Encore heureux" pourra-t-on se dire, surtout vu le prix des DVDs japonais, mais je connais des éditeurs qui n'auraient pas hésité à nous balancer les VHS sur deux DVD distincts en arguant du "respect du concept original" pour s'en mettre plein les poches. Qui a dit "Polydor avec Use Your Illusion 1 & 2" ? Bravo, vous avez l'état d'esprit qu'il faut pour rejoindre l'équipe de DDS ! (NDBaker : Et puis ça vous fera une occupation, maintenant que vous avez été viré de votre ancienne maison d'édition...)
Pour tout dire, lorsque j'ai commencé à re-regarder ce DVD pour en écrire la chronique ici présente, je me préparais à lui filer une sale note. De mon visionnage précédent, je ne me souvenais que de l'image (et l'imagerie) purement années 80 (aïe), et surtout du montage abomifreux. Sur ce point, pas de "déception" : c'est bel et bien infâme. Bouts d'images éparses montées en un pseudo-film désintégré au milieu de prises de vues épileptiques de lives, le tout bourré d'effets vidéos hideux et gerbos (transparences nulles, ralenti saccadé moche ultra-désagréable), on n'est pas passé bien loin de considérer ce euh... machin comme une home video. Pourtant, il s'agit bien d'un concert en live. Ca s'entend. Oui, vous avez deviné... Imaï.
Ce constat visuel navrant est d'autant plus regrettable que, techniquement, l'image est meilleure que sur Climax Together, bien que ce dernier soit plus récent (1992). Tant qu'on reste sur les images du live, et en admettant que le réalisateur se calme, on peut constater que l'image est nettement (ha ha) moins brumeuse. De plus, et c'est là le plus important, le concert est franchement très bon. On a beau n'être qu'en 1989, autour de la sortie de Taboo (premier vrai bon album du groupe), tout est déjà là : section rythmique batterie-basse-guitare en béton, chanteur (presque) parfaitement en place et à la présence marquante malgré sa décoloration péroxydée d'un goût... Buck-Tickien, et Imaï à la guitare, égal à lui-même, totalement imprévisible quant à la justesse des notes qu'il joue (quand il chante par contre c'est 100% faux comme prévu).
Mieux, la musique aussi était déjà là, rassemblant sur ce DVD les meilleurs moments des quatre premiers albums (à un ou deux absents près, quelques charcutages semblent être passés par là...), ceci avant que Koroshi no Shirabe ne pointe sa sale tronche et ne vienne en gâcher la majeure partie, faisant de ce Sabbat 1 + 2 le moyen idéal (en tous cas meilleur que Climax...) de découvrir les débuts de B-T, radicalement différents du reste de leur carrière. Petite anecdote en passant : les fans de Luna Sea (Baron Zilord ? ^^) pourront jeter une oreille sur Victims of Love et la comparer à la version live de Sandy Time que jouait Luna en 1992 lors de la tournée Image or Real. Frappantes similitudes, n'est-ce pas ?
Côté son (j'ai oublié d'en parler...), sans surprise, pas de 5.1. En lieu et place, une excellente stéréo, vraisemblablement remastérisée, où tous les instruments ressortent à merveille, en particulier la basse de Higuchi. Seul défaut : une grosse horreur indescriptible sur Hurry Up Mode dûe à une connerie du réalisateur. Y'a des claques qui se perdent, j'vous l'dis !

NDBaker : Et une fois de plus, Imaï brille comme un joyau. C'est Imaï Diamant. Allez, au revoir !

1989 - Quelque part au Japon !


01. Iconoclasm
02. Tôkyô
03. Physical neurose
04. Misty zone
05. Romanesque
06. Castle in the air
07. Embryo
08. Hyper love
09. Victims of love

10. Sexual XXXXX
11. Silent night
12. Angelic conversation
13. Taboo
14. Just one more kiss
15. Hurry up mode
16. To search
17. Seventh heaven
18. ...In heaven...


Atsushi Sakuraï - Chant   
   Hisashi Imaï, Hidehiko Hoshino - Guitare
Yutaka Higuchi - Basse   
   Yugami Toll - Batterie